Le retard confidences coquines

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il y a 8 ans

Le retard confidences coquines

Auteur : Leechee

Cela fait désormais six mois que nous nous fréquentons. Six mois cela commence à être sérieux pourtant nous n’habitons pas encore ensemble et je sens chez toi une discrète volonté de garder ta liberté. Nous venons de faire l’amour assez tendrement au réveil, je pars prendre ma douche pendant que tu te délasses encore un peu au lit. Tu commences ton travail plus tard que moi ce qui te laisse cette faculté.

Quand tu me rejoins pour prendre le petit déjeuner, je te propose de nous retrouver ce soir au restaurant du Grand Hôtel. Ils viennent de le rénover et c’est le seul établissement de prestige, si l’on peut dire, de notre ville.

— Ah oui c’est une très bonne idée, me dis-tu. Cela nous sortira un peu de la routine.

Je l’aime moi, notre petite routine. Nous nous retrouvons le soir après le travail, tantôt chez moi, tantôt chez toi, ton appartement bien que moins spacieux est idéalement situé ce qui nous économise à chacun du trajet. Nos petits plateaux télé, devant un bon film, me sont un vrai plaisir.

Je me rends compte que l’heure tourne et que je suis déjà en retard, je t’embrasse et te dis à ce soir.

— On se retrouve à 20 heures 30 ?

— Si tu veux.

— Oui, ça me laissera le temps de retourner chez moi me changer.

Tu approuves, et me regardes partir à toute allure. Malheureusement ma journée de travail s’éternise, à 19 heures je t’envoie un premier message pour te dire que je serai peut-être en retard. Quelques minutes plus tard je reçois un petit "Ne t’en fais pas, à ce soir." Finalement je parviens à être chez moi à 20 heures, le temps de prendre une douche et de me changer je ne repars qu’à 20 heures 30 et t’appelle pour te prévenir :

— Chérie, je viens de partir je pense que je serai là dans un petit quart d’heure.

— Mince, je viens d’arriver.

— Tu peux aller prendre un verre au bar, je te rejoins en arrivant.

— Oui, bonne idée.

Nous raccrochons, je n’aime pas téléphoner en conduisant, cela t’énerve un peu parfois, ce côté hyper prudent, mais j’ai des principes. La circulation est vraiment mauvaise, et finalement je comprends que je serai plus en retard, "pas de beaucoup" je me dis, je ne vais pas la déranger pour cela. Quand je me gare je constate qu’il est déjà 21 heures.

oooOOOooo

Ma journée de travail a été particulièrement longue. Peut-être parce que j’ai hâte de te retrouver. J’aime ces rendez-vous à l’extérieur. Ils m’obligent à m’apprêter pour continuer à te séduire. Je rentre vite chez moi prendre une douche et m’habiller. Comme d’habitude je ne sais pas quoi mettre et reste longtemps toute nue devant la penderie avant de mettre mon dernier ensemble en dentelle noire qui met si bien mes seins et mes fesses en valeur. Comme toujours quand on dîne dehors, je veux jouer la séduction et choisis donc d’enfiler mes bas résille sous ma jupe fendue en terminant avec un petit chemisier cintré et légèrement échancré. Je passe à la salle de bain pour souligner mes yeux d’un trait de noir et un peu de rouge à lèvres pour les rendre pulpeuses et je me parfume avec le parfum que tu m’as offert et que j’adore. Je glisse dans mes escarpins avant de filer, me rendant compte qu’il est bientôt l’heure de notre rendez-vous.

J’arrive tout juste au Grand Hôtel et alors que j’admire les rénovations mon téléphone vibre et c’est toi qui m’annonces que tu vas avoir un peu de retard. Suivant ton conseil je m’approche du bar et observe les clients déjà là. Essentiellement des hommes d’affaires en costume devant leur verre de whisky qui décompressent de leur journée. Je me demande quelle sensation ça doit faire de passer sa vie dans des hôtels et de pouvoir jouer à s’inventer une vie dans chaque nouvelle ville.

Tandis que je m’installe sur un tabouret qui m’oblige à remonter ma jupe je constate en rougissant légèrement que plusieurs des hommes au bar me dévisagent. Le barman me sort de ma gêne en me demandant ce que je veux boire. Je lui commande un verre de vin blanc moelleux, ma boisson préférée. Je dépose mon portable à côté de mon verre et le tripote nerveusement. Je ne comprends pas pourquoi je suis aussi nerveuse. Soudain je comprends en regardant dans le miroir au-dessus du bar : un homme à l’autre bout du bar que je n’avais pas vu en entrant ne me quitte pas du regard. Lorsque mon regard croise le sien, il m’adresse en grand sourire en attrapant son verre et se lève. Il me rejoint et s’installe sur le tabouret à côté de moi.

— Bonsoir, me dit-il. Ce siège est libre ?

Prise au dépourvue je bredouille un oui presque inaudible. Cette situation me déstabilise au plus haut point. Je suis légèrement excitée parce que je sais que je suis habillée de façon un peu provocante pour toi mais cet homme à côté de moi ne me quitte pas du regard. Je bois quelques gorgées de mon vin pour me donner du courage tout en jetant un coup d’œil à mon portable qui affiche 20 heures 40. Intérieurement je me demande ce que tu fais et hésite à t’appeler mais comme je sais que tu ne réponds pas quand tu conduis j’abandonne l’idée et finis par regarder cet homme.

Je prends le temps de le détailler et me rends compte qu’il a un visage plutôt banal mais qu’il a du charme avec des yeux marron qui brillent d’une lueur légèrement lubrique. Je me sens rougir à cette pensée. Comme s’il lisait en moi, il passe sa langue sur sa lèvre inférieure, me sourit et me dit :

— Vous ne trouvez pas cet endroit magnifique depuis la rénovation ?

« Ouf, il me parle de banalités. »

— Oui c’est vraiment un bel endroit. J’avais hâte de le découvrir.

— Ce lieu est vraiment magique, plein de classe… tout comme vous.

— Oh, merci, dis-je en plongeant dans mon verre.

— Je vous trouve vraiment très… hum … sexy.

« Oh mince il y va cash lui ! »

— Euuuh…

Je replonge dans mon verre et le vide d’un trait avant de le reposer pour scruter le hall d’entrée, espérant te voir arriver. Lorsque je me retourne vers lui, je constate que mon verre est de nouveau rempli et cet étranger me sourit de plus belle, me sentant gênée.

— Vous attendez quelqu’un peut-être ?

— En fait, oui, j’attends mon petit ami. Il ne devrait pas tarder.

— Bien. Dans ce cas je vais l’attendre avec vous, dit-il en m’effleurant le bras.

Ce contact m’envoie une décharge qui part de mon bras et file direct vers mon bas-ventre. Mais qu’est-ce qu’il m’arrive ? Pourquoi cet inconnu me met-il dans cet état ? Je me trémousse sur mon tabouret en essayant de retrouver une contenance. « Merde Marion, t’es plus une gamine alors à quoi tu joues ? » Je me redresse sur mon tabouret et le regarde droit dans les yeux en remontant légèrement ma jupe. « Tu veux jouer, eh bien on va jouer ! »

— Vous résidez dans l’hôtel ?

— Oui, je suis venu pour négocier un contrat et je repars demain. Ma société m’a pris une suite dans l’hôtel. Vous voudriez peut-être la visiter ?

— Peut-être plus tard… si mon ami n’arrive pas.

Un grand sourire illumine son visage tandis qu’il se penche légèrement vers moi pour humer mon parfum. Il en profite pour me chuchoter à l’oreille :

— Et pourquoi ne pas monter maintenant ?

D’un coup j’ai très chaud et je vois mon portable qui affiche 21 heures.

oooOOOooo

Je rentre dans l’hôtel. Naturellement je me dirige vers le bar et t’aperçois de loin, même de dos, je te reconnaîtrais entre mille. Je marche doucement vers toi, je veux prendre mon temps pour te contempler ainsi, tu as mis la jupe que je préfère, et que pourtant tu ne mets pas souvent, faute d’occasions sûrement. Je vois qu’un homme se tient à tes côtés, il semble te parler, j’avoue n’avoir pas imaginé cela auparavant mais finalement quoi de plus normal que d’attirer l’attention d’un homme quand on est si belle. Je ne suis plus qu’à cinq ou six pas de toi quand je m’arrête net.

Je viens de voir l’homme poser sa main sur ta cuisse. Dans ma tête les imaginent défilent, tu le repousses, il proteste, j’interviens et renvoie ainsi le malotru à ses quartiers peut-être même avec l’aide du barman.

Je reprends mes esprits et constate que non, la réalité est autre, toute différente, je te vois simplement hocher la tête, sans doute lui dis-tu quelque chose, il sourit et chuchote à son tour. Visiblement ta réaction ne le fait pas reculer. Je dois agir, je ne peux pas rester ainsi en plein milieu de l’allée, je décide de venir vous retrouver pour mettre fin à ce jeu, que pourrais-je faire d’autre ? C’est alors qu’un serveur me sort de ma stupeur.

— Vous voulez une table, Monsieur ?

— Euh oui, dis-je bredouillant.

Me voici quelques instants plus tard assis à quelques mètres de vous, presque de profil, il suffirait que tu détournes ton regard du sien pour que tu me voies, mais je constate que tu ne quittes pas ses yeux, tout comme sa main n’a pas quitté ta cuisse, je constate même de petits mouvements synonymes de caresses, je n’en crois pas mes yeux. Suis-je fâché, énervé, excité ? Je ne sais pas trop. Amoureux oui.

Votre discussion semble calme mais intense. Après une poignée de minutes supplémentaires il te fait un petit signe de tête comme une invitation à prendre une direction, tu fais la moue, prends ton portable et envoies un message en un éclair. Je le reçois : « Où es-tu ? » Je ne réfléchis pas longtemps et te réponds : « Au bar depuis 10 minutes, je profite du spectacle. »

oooOOOooo

Sa question me met le feu aux joues. Je ne sais pas quoi répondre. Comme s’il le sentait, il pose sa main sur ma cuisse, ce qui me fait doucement sursauter. Je hoche lentement la tête comme pour accepter ce contact. Pour l’instant je peux gérer ce jeu tant qu’il ne va pas trop loin. Il faut que je lui réponde, mais quoi ?

— Mon ami ne va tarder…

— Oui mais pour l’instant il n’est pas là et c’est moi qui vous tiens compagnie. D’ailleurs ça ne se fait pas de faire attendre une aussi belle femme.

Doucement, je sens ses doigts se mouvoir à travers le tissu de ma jupe et il caresse lentement ma cuisse. Cette caresse m’excite un peu plus et je le fixe intensément. Je lis dans ses yeux une lueur d’amusement et de désir et il renouvelle sa question, pressant un peu plus sa main :

— Alors vous voulez monter dans ma suite ?

J’essaye de lui sourire mais ça ressemble plus à une moue et en un éclair je reviens à la réalité et attrape mon portable pour gagner quelques secondes avant de lui répondre pour te demander où tu es. La réponse est immédiate et me fait sursauter tout en me faisant sourire. Tu es là ! Et tu m’a vue avec LUI ! Rapidement je repère une coupelle de petits biscuits au bout du bar, ce qui me donne une idée.

— Pour l’instant j’ai envie de biscuits. Vous voulez bien aller m’en chercher ? lui dis-je avec mon plus beau sourire en lui indiquant le bout du bar d’un mouvement de tête. Je le sens déstabilisé par ma demande (à moins que ce ne soit par mon sourire). Il hésite un court instant et finit par se lever. Dès qu’il s’éloigne, je me retourne pour scruter la salle et je te vois installé à une table à quelques mètres de là. Calé dans ton fauteuil, ton menton posé dans ta main, tu caresses du bout du doigt ta lèvre inférieure et tu me souris tandis que tu me dévores du regard. Ton sourire joueur me rassure mais je choisis de t’écrire au lieu de te rejoindre pour savoir quelle est ton humeur : « Alors comme ça le spectacle te plaît ? Tu veux que je le vire pour te rejoindre ? Il m’a juste tenu compagnie le temps que tu arrives… »

Je jette un coup d’œil vers l’homme d’affaires qui se rapproche…

oooOOOooo

Je le vois revenir vers toi, sa coupelle à la main. Mon portable vibre, je lis ton message. Je finis mon verre et regarde l’inconnu se rasseoir à tes côtés. Naturellement, il en a profité pour rapprocher sa chaise. Je finis mon verre. J’ai très envie de toi. Tu es si belle, si désirable, et le fait de n’être pas le seul à te le faire comprendre rajoute à ma fierté de t’avoir conquise.

Je me lève et me dirige vers la réception. Malheureusement je dois patienter un peu car deux personnes se font déjà servir, quelques minutes plus tard vient mon tour. Une fois la réservation effectuée et la clef obtenue je t’écris un message, on ne peut plus concis : « Chambre 548, j’ai envie de toi. »

Je retourne au bar et commande une bouteille de champagne, le serveur me dit qu’il me la fera livrer dans quelques minutes. Je tente de croiser ton regard mais tu ne me vois pas…

Je prends l’ascenseur, m’arrête au cinquième étage et trouve rapidement la chambre. Je m’installe, mes pensées vagabondent, mon excitation est bien là. On frappe à la porte j’ouvre et c’est déjà le serveur qui vient livrer le champagne, il le dépose sur la table de nuit, je lui donne son pourboire et il repart. Presque aussitôt j’entends de nouveau trois coups secs, j’ouvre…

oooOOOooo

Il dépose la coupelle de biscuits à côté de mon verre, attrape le dossier de son tabouret, le rapproche du mien et s’assoit avec un petit sourire en coin.

— Voilà pour vous, ma belle. Personnellement c’est vous que j’ai envie de manger…

Distraitement j’attrape un biscuit pour masquer mon embarras alors que je n’ai pas faim, enfin pas de nourriture en tout cas… Je jette un rapide coup d’œil vers ta table et là ton fauteuil est vide. Mon ventre se tord et je sens le sang quitter mon visage. J’attrape mon verre pour sentir l’alcool me réchauffer. J’entends l’homme d’affaires me dire quelque chose mais ses paroles n’arrivent pas à mon cerveau qui tourne à plein régime. « Merde, mais qu’est-ce que tu as fait ? Tu viens de tout foutre en l’air avec lui. Six mois magiques et tu ne trouves rien de mieux que de te faire draguer par un inconnu. Mais pourquoi es-tu parti ? Pourquoi m’as-tu dit que tu aimais le spectacle pour partir après ? »

Je suis brusquement sortie de mes pensées par la main de l’homme qui se pose sur ma cuisse.

— Vous allez bien ?

— Mmm oui, oui.

— Votre ami n’est toujours pas là. Je crois bien qu’il ne viendra pas. Si vous voulez mon avis, il ne vous mérite pas.

Soudain sa réflexion me met en colère. Non mais pour qui il se prend ! Il ne te connaît pas, il ne me connaît pas et il connaît notre histoire encore moins. J’ai envie de lui hurler que tu étais là mais que c’est de me voir avec lui qui t’as fait fuir. Je pose ma main sur la sienne pour pouvoir l’enlever et lui dire ses quatre vérités et là mon téléphone vibre et m’annonce un message de ta part. En un éclair je l’attrape et lis ton message qui me redonne immédiatement le sourire. Tu n’es pas parti. Tu as pris une chambre et tu as envie de moi. Oh ! D’un seul coup une douce chaleur m’envahit. Elle part du creux de mon ventre et remonte jusqu’à mes joues. Je passe ma langue sur mes lèvres et me mords doucement la lèvre inférieure. Je suis rassurée et moi aussi j’ai envie de toi. L’homme se penche à mon oreille et me chuchote :

— Ça a l’air d’aller mieux. Vous êtes très excitante et j’adorerais vous faire l’amour dans ma suite. S’il vous plaît acceptez.

Oh le voilà qui se met à me supplier. Désolée mon gars mais ce soir mon corps ne sera pas tien… Je prends mon verre, le finis d’un trait puis le regarde bien en face pour lui dire :

— Merci pour le verre mais finalement le rendez-vous avec mon ami a lieu… un peu plus haut. Bonne soirée à vous.

Je lui refais mon plus beau sourire, attrape mon sac et glisse de mon tabouret. Je me dirige vers l’ascenseur lorsque j’entends qu’on m’appelle. Je me retourne et vois l’homme d’affaires avançant vers moi à grands pas. Oh merde il ne va pas me laisser tranquille ? Il se rapproche et dans un sourire il me tend mon téléphone.

— Vous êtes partie tellement vite que vous l’aviez oublié.

Tandis qu’il m’effleure la main en me rendant mon portable, il se penche et me dépose un baiser sur les lèvres.

— Votre ami est vraiment chanceux.

Il repart, se retourne et me lance sur un ton de défi :

— Si vous changez d’avis je suis à la 546 !

Les portes de l’ascenseur se ferment sur cette déclaration. Je me regarde dans le miroir de l’ascenseur. Mes joues sont rosées par l’excitation de ce baiser et l’idée de te retrouver dans la chambre. J’en profite pour gonfler un peu mes cheveux, lisser ma jupe et réajuster mes bas.

Ding ! 5ème étage. Je m’avance dans le couloir. Le bruit de mes talons est étouffé par la moquette. Toutes ces dorures aux murs et ces grands miroirs sont vraiment magnifiques. Soudain j’ai l’impression de ne pas être à ma place.

Ça y est je suis devant la chambre 548. Je frappe à la porte. Tu m’ouvres. Tu restes appuyé contre la porte en me contemplant de la tête aux pieds. Tu me souris. Comme étouffée, j’entends la sonnerie de l’ascenseur qui s’ouvre à nouveau. Sans rien dire tu m’attrapes par le poignet et me tires à l’intérieur. Tu refermes la porte et me plaques contre elle. Collé à moi, les yeux dans les yeux, je sens ton souffle dans mon cou et surtout ton érection contre ma cuisse. Oh je te fais vraiment de l’effet ! J’aime cette sensation d’être bloquée contre la porte… à ta merci. Tu prends mon visage entre tes mains et tu m’embrasses. Ta langue presse contre mes lèvres et vient à la rencontre la mienne. Je sens dans cet échange tout le désir que tu as pour moi.

Tu t’écartes lentement et sans rien dire tu t’éloignes vers le lit où tu attrapes la bouteille de champagne. Pantelante et toute excitée je suis toujours contre la porte et ne te quitte pas du regard. Tu as l’air tellement à l’aise dans cet environnement. Tellement sexy et à moi… Je réalise soudain la chance que j’ai de t’avoir rencontré. Tu t’approches de moi, me tends une coupe de champagne et tu me déposes un doux baiser au coin des lèvres. Pourquoi tant de douceur après un premier baiser si torride? Tu me déstabilises et j’adore ça.

— Tu sais…

Mais tu ne me laisses pas continuer alors que je voulais m’expliquer sur la situation au bar. Tu poses délicatement ton doigt sur mes lèvres.

— Tais-toi et bois.

Ton sourire me désarme et me fait complètement fondre alors j’obéis. Une idée me traverse l’esprit et m’excite beaucoup. Je bois quelques bulles et sans m’en rendre compte je dis dans un souffle :

— J’ai été vilaine ce soir… tu veux me punir ?

Je me retourne, pose mes mains bien à plat sur la porte et me cambre pour t’offrir mes fesses. Je tourne la tête pour t’adresser mon regard et mon sourire les plus coquins.

oooOOOooo

À cette phrase, mes yeux brillent j’en suis sûr. Je te regarde intensément, m’approche de toi, lentement je défais le nœud de ma cravate, et te la passe en bandeau autour des yeux, je serre volontairement assez fort pour que tu te sentes réellement à moi, et enfin je te chuchote à l’oreille

— En effet tu as été très vilaine, te claquant les fesses d’un petit coup sec.

Je remonte ta jupe et constate que tu portes cet ensemble noir que j’aime tant. Nouvelle fessée. Tu laisses échapper un bruit qui ressemble plus à un gémissement qu’une plainte. Je t’attrape le menton, tourne ton visage et t’embrasse à pleine bouche.

— Je n’ai jamais eu autant envie ou besoin de te prendre.

Je passe ma main sur la dentelle noire de ton shorty, sans surprise je constate que celle-ci est littéralement trempée. Je libère mon sexe de mon pantalon, écarte ton shorty et te pénètre sans plus attendre. Je t’entends pousser un râle de libération tout comme moi. Mes coups sont brusques, puissants mais lents. La porte sur laquelle tu t’appuies vibre à chaque à-coup. Je suis sûr que tu as imaginé qu’il te prendrait comme ça… Peut-être même es-tu en train d’imaginer que tu es avec lui ? J’ai très envie de jouir en te prenant ainsi, mais veux faire durer cet instant, je me retire, te soulève et te porte sur le lit.

oooOOOooo

Avec les yeux bandés, je perds vite le sens de l’orientation. Je sens que tu me déposes sur le lit. Les idées un peu embrumées par les sensations je savoure encore les quelques coups de reins que tu m’as donnés. Lorsque tu m’as fessée j’ai compris que tu ne m’en voulais pas et que tu étais prêt à pardonner ce moment avec cet inconnu. Mais je me sens encore coupable mais en même temps je suis tellement excitée… J’ai envie de toi… en moi… encore et encore.

Je t’entends tourner autour du lit comme si tu m’observais. Lentement, sur le dos, j’enlève ma jupe que je fais glisser le long de mes bas. Tu murmures un "mmmm" approbateur alors je me redresse sur les genoux et déboutonne mon chemisier et je le jette plus loin. Je passe ma main dans mes cheveux. Je caresse ta cravate toujours sur mes yeux. Mes doigts effleurent mes lèvres et descendent vers ma poitrine. Je caresse doucement le dessus de mes seins toujours emprisonnés dans mon soutien-gorge.

Je ne te vois pas mais je suis sûre que tu me dévore du regard, comme cet inconnu plus tôt. Soudain une envie me submerge et je te dis :

— Déshabille-toi et donne-moi ta queue. J’ai tellement envie de te sucer.

J’entends le froissement de tes vêtements ; j’aimerais tellement te voir te dénuder pour moi… Je me redresse et je sens ta main prendre la mienne pour m’aider à me rapprocher du bord du lit. Je passe mes mains dans tes cheveux tandis que je t’embrasse tendrement puis plus intensément. Je veux que tu sentes à quel point j’ai envie de toi. Mes mains passent dans ton dos et descendent sur tes fesses. Je les caresse alors que j’embrasse ton menton, ton cou. Je laisse ma mangue titiller doucement ton téton avant de le mordiller. Je t’entends respirer un peu plus fort. J’alterne entre doux baisers, coups de langue et petites morsures sur ton ventre. Je lâche tes fesses pour empoigner ton sexe dur et tendu vers moi. Oh que ça m’excite de sentir ton érection pour moi. Ma langue vient goûter ton sexe. Il est recouvert de ma mouille. Je lèche lentement ton gland. Je l’entoure de mes lèvres et commence un lent mouvement de va-et-vient avec ma main avec juste ton gland entre mes lèvres et ma langue qui le titille. Je te sens encore plus dur et gonflé de désir entre mes lèvres. Je commence lentement à t’avaler tout en te masturbant.

Tu agrippes mes cheveux et presses doucement sur ma tête. Tu veux prendre les choses en main et je me laisse guider ; les lèvres serrées le long de ton sexe je l’avale en entier jusqu’à la garde. Ton sexe en entier dans ma bouche m’excite énormément et je sens mon shorty se tremper à nouveau. Je sors la langue pour pouvoir titiller tes bourses.

Lentement tu bouges ton bassin pour mieux me pénétrer. Oh que j’aime ça et tu sais de quoi je suis capable. Tu relâches ton étreinte pour me laisser respirer. Je libère ton sexe et me mets à le lécher sur toute la longueur. Très vite je te reprends en bouche en te masturbant de plus en vite, de plus en plus fort, de plus en plus loin. Ton sexe est tellement bon… Mmmm je gémis de plaisir. Mes gémissements te font souffler de plus en plus fort mais j’aime croire que ma langue y est aussi pour quelque chose.

Lentement je laisse ma langue s’enrouler autour de ton gland avant de le laisser tranquille. Je me redresse, essaye de te regarder en face malgré mon bandeau. Je passe ma langue sur mes lèvres :

— J’aime te sucer. Tu as tellement bon goût. Je veux que tu me prennes maintenant. Fais-moi l’amour tendrement, sauvagement. Fais-moi crier mon amour…

oooOOOooo

Je reste un instant à admirer ta beauté. T’ai-je déjà trouvée plus belle et désirable qu’aujourd’hui ? Mon excitation du bar mêlée au doux traitement que tu viens de me prodiguer me font savoir que je ne tiendrai pas beaucoup plus longtemps, je choisis donc de te contrarier un peu, après tout tu dois être punie. Je me place derrière toi et alors que tu t’attends à ce que je te prenne je t’administre une fessée, sèche et à pleine main.

— Ce n’est pas toi qui commande ce soir, tu as des choses à te faire pardonner.

Je viens t’embrasser à pleine bouche puis me relève et place mon sexe à hauteur de ta bouche.

— Tu n’as pas fini !

Tu gémis d’excitation, de plaisir et de fierté : tu sais que je ne résiste pas au plaisir de ta bouche. Tu me prends pleinement, et alors que tu sembles absolument statique, c’est un vrai tourbillon que ta langue prodigue autour de mon sexe. Je te caresse le dos, mon sexe se raidit de plus en plus, je ne tiens plus. Je sens que je vais jouir, tu le sens aussi et places ta main sous mes testicules, les caressant doucement. Je ne résiste pas et jouis. Mes grognements se perdent dans tes gémissements, ta bouche n’a pas bougé, ta langue vrille toujours autour de mon sexe palpitant. Peu à peu je reprends mes esprits, je sors de ta bouche tu commences à te redresser. Mon Dieu que tu es belle !

— Non ne bouge pas !

J’étends mon bras pour te mettre une nouvelle fessée que tu interprètes sûrement plus comme une félicitation du plaisir inouï que je viens de prendre. Je tourne autour de toi, et entreprends de te lécher, laissant ainsi le répit nécessaire à mon sexe. Lorsque ma langue entre en contact avec ton clitoris tu laisses échapper un petit cri…

oooOOOooo

Décidément tu me déstabilises ! J’ai tellement envie de toi. Tu sais très bien que te sucer m’excite au plus haut point ! Alors te sentir jouir dans ma bouche m’amène encore plus près de l’explosion. Finalement je me sens moins coupable d’avoir flirté avec cet homme, il t’a amené à me punir et qu’est-ce que j’aime être punie comme ça !

Le ton que tu as quand tu me dis de ne pas bouger me fait tressaillir. Je ne te vois pas et une légère et douce inquiétude me gagne. Que vas-tu me faire ? Oh s’il te plaît ne me laisse pas dans cet état…

Soudain je sens ta langue sur mon clitoris :

— Ah oui !

Ce petit cri s’échappe malgré moi. Tes mains remontent le long de mon ventre et viennent caresser mes seins et tu me dis :

— Vire-moi ça je veux voir tes seins, en faisant claquer la bretelle de mon soutien-gorge.

Je me tortille pour l’enlever et tu prends ma poitrine à pleines mains. J’aime ce contact et puis soudain ta bouche vient se poser sur mon clitoris. Tu l’aspires doucement et le bout de ta langue vient l’énerver.

— Mmmm…

Mon souffle s’accélère et mon bassin commence à onduler lentement sous tes coups de langue.

— Ne bouge pas ! m’ordonnes-tu.

Tu essayes d’avoir une voix ferme mais j’entends ton sourire. Tu sais que je suis incapable de rester immobile lorsque tu t’occupes de moi ainsi. Tes mains quittent mes seins pour venir masser l’intérieur de mes cuisses. Ton pouce vient se placer sur mon clito tout gonflé de plaisir. Ta bouche est sur mes lèvres et tu les mordilles puis tu les lèches et tu recommences encore et encore. Je gémis de plus en plus fort. J’essaye de me contrôler mais c’est tellement bon que je ne peux pas me retenir et mon bassin se soulève pour venir presser mon sexe trempé de désir contre ta bouche qui me fait tellement de bien.

Avec les yeux bandés j’ai l’impression que les sensations sont décuplées et j’adore ça ! Ta langue remonte du bas de mes lèvres vers mon clitoris. Tu commences doucement puis tu augmentes la pression. Dès que tu arrives à mon clito tu le prends entre tes lèvres et ta langue se met à tourbillonner dessus. Mes gémissements sont de plus en plus forts et je commence à me tordre dans tous les sens. Mes mains sont sur mes seins puis l’instant d’après dans tes cheveux. Je t’agrippe pour te faire sentir à quel point j’aime ce que tu me fais.

— Oh ma belle. Tu as vraiment l’air d’apprécier mais arrête de gigoter ou je vais vraiment me fâcher.

Tes paroles me figent un instant. J’ai tellement envie de te sentir en moi. Je veux que ton sexe me remplisse. Mais tes caresses me rendent folles et j’ai beaucoup de mal à me calmer. Je respire à fond et me tiens tranquille.

— C’est bien ma chérie… Si tu savais à quel point tu as bon goût !

Tu poses ta main à plat sur mon sexe et tu commences un lent mouvement de bas en haut. Du bout des doigts tu effleures mon clitoris puis tu te mets à l’exciter de plus en plus vite et de plus en plus fort. Et là tu introduis un doigt en moi, ce qui m’arrache un véritable cri. Très vite un deuxième le rejoint. Tu places ton pouce sur mon clito et me pénètres de tes doigts.

— Ah !

Un véritable cri de plaisir s’échappe de ma bouche. Tu me branles intensément et je commence à perdre le contrôle.

— Oh oui, continue, je vais jouir… je souffle entre deux cris de plaisir.

Tes doigts sont toujours en moi et je les sens caresser l’intérieur de mon vagin. Tes lèvres se posent à nouveau sur mon clitoris. Tu l’embrasses, le mordilles, le lèches. Maintenant je perds complètement pied. Mon corps ne m’obéit plus. J’ondule, me tortille alors que je sens cette boule de chaleur se former au creux de mon ventre. Elle gonfle et se répand dans tout mon corps. Tu sens que je suis sur le point de basculer et tes doigts viennent caresser la zone interne à l’entrée de mon vagin, et là tu le trouves… le fameux point G. Tu le presses tandis que ta langue passe du haut de mes lèvres à mon clito à une vitesse folle. Je ne vois rien, je n’entends plus rien, je ne suis plus que sensations et plaisir. Soudain la boule au creux de mon ventre explose et je hurle mon orgasme en contractant mon vagin autour de tes doigts.

— Aaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhh !

Tout mon corps se contracte tant que dure l’orgasme puis lentement se relâche jusqu’à une relaxation complète. Doucement tu retires tes doigts, laisses tes lèvres frôler mon nombril ce qui me provoque un léger frisson. Tu embrasses mes seins et tu caresses ma bouche de tes doigts recouverts de ma jouissance.

— Goûte comme c’est bon, me chuchotes-tu.

Je lèche tes doigts et apprécie ce goût légèrement salé. Alors le plaisir a ce goût-là ? Tu as raison c’est vraiment bon… Tu m’embrasses tendrement, caresses mes cheveux et tu me susurres :

— Tu n’as pas été très obéissante, tu sais. Je crois que je n’en ai pas encore fini avec toi…

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